13 mai 2005

Mistique MISS .TIC la "Maudite Sorcière"

Quel pur bonheur que de la retrouver dans cet espace dédié à l’art….

je n’ai pus bloGer la dessus plus tôt découvrant l’info sur le tard… Alors le champ’ ne tapait pas la tête, les fraises étaient bonnes, et la ziKmu bruyant !! Mais ça valait le détour dans ce pittoresque quartier des Abbesses !
c'est jusqu'au 8 juin de 10h30 à 20h00 à
l'espace W
Courrez-y ! Moi j’ai adoré !!

-AVERTISSEMENT-

Ils m’ont traquée, arrêtée, menottée, condamnée. Les commissaires d’exposition que je croise fréquentent les commissariats. Ils me gardent à vue, mais ne voient rien. Pourtant je suis armée jusqu’aux dentelles, du désir de créer. Tracer des allées, proscrire les retours, déchiffrer le passé… mais défense d’afficher l’avenir, d’exposer la poésie sans s’exposer aux poursuites et à la justice.
La propreté est de façade. Tout doit disparaître. On solde l’histoire, on brade la vérité des villes, plus de murmures, plus de confidences, plus d’aveux sans désaveu. Laisser la ville propre c’est l’abandonner au blanchiment des mafias de l’urbanisme et de l’art contemporain… champagne parce que les bulles sont libres !
Femme publique, chassée pour racolage poétique, je traverse les apparences sans m’y soumettre. L’art est un plat qui se mange froid.
Par défaut, faire des faux ! Solution imaginaire. Je détourne, j’ironise, je truque. Jeux d’adresse et pied de nez. Après la loi, transgresser l’image. Faux et usage de faux.
Vertige, prestige, magie, on ne coffre pas un sourire, une illusion. On ne traque pas les métamorphoses, on ne voit pas les chrysalides, mais on épingle les papillons. On les met à l’amende. J’ai payé pour les coléoptères qui font l’amour dans les jardins publics.


MISS.TIC
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Lover Exchanging Gratification and Orgasms